Ballade matinale

visiteur Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 24/07/2006

dragonet écarta les juppons de la jeune femme, n'hésitant pas à couper lorsque c'était nécessaire, ça ferais toujours une idèe de cadeau pour Has, et la derniére saison de Paris offrait de jolies choses.

Le sang semblait provenir effectivement de vaisseaux qui avaient eclaté à l'approche de l'enfant, mais celui a venir serait plus abondant..

Il déposa ses cataplasmes pour l'absorber, puis se concentra sur le souffle d'Alex, le rythme de son coeur, les contractions, tout cela constituant un rythme, celui de la vie qu'il fallait comprendre, integrer et dans lequel il fallait ne faire qu'un.. Il y avait finalement peu de différence entre accoucher, danser ou aimer,il fallait ne savoir faire qu'un..

Puis d'un sourire, il se dit qu'il existait cependant certaines différences, la douleur y etait malgrés tout plus présent que le plaisir.. sur ces considérations, d'un mouvement bref il coupa la lévres puis les chairs au moment d'une contraction utilisant la douleur de cette derniére pour effacer celui de la lâme.. Ses mains devinrent soudainement humide et chaude, le sang coulant...

Milady, maintenant il va falloir pousser de plus en plus fort, je compte pas venir le chercher, c'est à vous de pousser..

visiteur Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 26/08/2007

A ses côtés, Hasdrupal murmurait une douce mélodie en sa langue natale et subissait sans mot dire la pression toujours plus forte de ses doigts autour de sa main.
Il lui souriait, lui caressait les cheveux en lui répétant des mots tendres, l'encourageait, sans perdre cet air rassurant q'il avait plaqué sur son visage. Mais elle n'était pas dupe du masque qu'il avait choisi.

Les contractions ne lui laissaient que peu de répit. A peine avait-elle le temps de reprendre son souffle qu'une autre s'annonçait, toujours plus violente que la précédente. La Vicomtesse avait l'impression que ses entrailles se déchiraient, laissant un feu brûlant consummer ses chaires.
Elle ne savait si le temps s'était rafraîchi dehors ou s'il y avait des courants d'air dans le vaste hall, mais elle commençait à avoir froid, et une douce torpeur s'emparait lentement d'elle. Elle avait envie de dormir, de rester là dans les bras de son limousin au chant breton.

Après une dernière poussée, elle se laissa retomber en arrière, à bout de souffle, épuisée.

Je... Je n'ai plus la force...de pousser..., murmura-t-elle d'une voix tremblante.

visiteur Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 24/07/2006

Elle avait poussé, sa main s'etait glissé en elle pour aider au mieux l'enfant a venir.. mais il n'etait qu'a mi chemin lorsqu'elle commença à renoncer... Il n'etait plus possible de le faire sortir autrement il devait passer par les voies naturelles, il n'y avait plus de choix..

Il pris un ton sévére en s'adressant à Alexaria.

Alex ecoute ma voix, l'enfant est à moitié là, si tu renonce, soit tu perd l'enfant, soit je peux essayer de le sortir mais il en coutera beaucoup de sang et je ne garantis ni ta survie, ni dans le cas où nous te sauvons qu'il n'y ai pas de sequelle irreversible... Chaque poussé que tu produit c'est un peu de chance pour que tout se passe bien, si tu renonces de suite, nous te perdons et ton enfant aussi..

je ne te demande pas si tu as la force , tu dois le faire... Si tu le fait pas pour toi, fait le pour cet enfant,pour son pére , parce que je te le demande, pour tes autres enfants pour aristote ou qui tu veux , mais tu dois le faire, puisse la force où tu veux , mais trouve là....

Même le meilleur médecin ne peut remplacer la nature, et c'est toi la mére pas moi..

Je vais te donner des gouttes que tu vas faire glisser sur ta langue avant de l'avaler, y a de la menthe, de la colchique, et pas ma d'autres choses, ça va un peu calmer la douleur et redonner un coups de fouet, mais ça va t'empecher d'avoir les idèes totalement claire, donc faudra bien ecouter ma voix et pousser quand je te le dis, d'accord..

Has, y a dans mon sac des herbes, dans la poches vertes et rouges de ma besace, c'est des huiles, vous allez les prendre et en donner trois gouttes à Alex, faite la bien avaler.

visiteur Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 23/09/2007

Les mots du médicastre s'égrenaient à destination de sa parturiente, calme et clairs. La main d'Alexaria perdait de sacouleur, la pression apres une breve fulgurance, se fit plus molle. Il put s'en détacher avec douceur quand Dragonet lui commanda de préparer des ingrédients.
Bon sang! Il n'était pas instruit de ces choses là!
Besaces, poches rouge et verte, huile ou herbe? Goutttes? Donc fioles? Menthe et colchique? Il fronça les sourcils. La colchique n'a jamais eu bonne réputation chez les fermiers. Il sortit les fioles et mendia l'aide de la Comtesse de Ségur pour avoir son avis.
3 gouttes? De chaque? d'un mélange? grrr, il maudissait cette science nouvellement reconnue et qui tenait encore pas mal du miracle selon lui. Surtout qu'un flot de sang venait de jaillir quand le medecin s'etait mis à l'oeuvre. Le sang, c'est la vie... le voir se répandre c'est voir la vie s'en aller. Il eut un terrible et glacial frisson.

visiteur Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 26/08/2007

Si tu renonces de suite, nous te perdons et ton enfant aussi..

Les mots résonnèrent dans le hall silencieux et ricochèrent dans l'esprit d'Alexaria.
Avant de fermer les yeux, elle croisa le regard paniqué du limousin.
Il avait attendu cet instant depuis des mois et par sa faute, parce qu'elle se montrait faible, il risquait de perdre cet enfant.

Les gouttes déposées sous sa langue la firent grimacer. Mais Dragonet lui avait promis qu'elles l'aideraient. Elle ne pouvait pas attendre qu'elles fassent effet, d'autant plus qu'une nouvelle contraction s'annonçait.

Une Merveille est attendue et le père me tuerait si je l'en privais...

Se redressant sur ses coudes, elle inspira une longue goulée d'air, bloqua sa respiration et poussa de toutes les forces qu'elle avait en elle.
Une grande main chaude prit ses doigts entre les siens et l'aida autant qu'il le pouvait.

visiteur Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 24/07/2006

Dragonet se dispensa de lui dire qu'il manquerait plus que le pére la tue, ce genre de chose etait le privilége de la médecine, pas des péres...

Son esprit forgé à la dérision lui avait redonné le recul nécessaire pour reprendre son travail d'une maniére plus tranquille. Des années de boucherie rendaient sa main bien plus sûr que les cours reçus à l'université pour trancher délicatement, sans deborder ni faire saigner plus que nécessaire.Les chairs s'élargirent, il glissa la main pour aller chercher l'enfant et l'aider,appuyé par ses efforts..

Celui ci sortit, le cordon etait bien positionné, il avait craind comme ça se produit des fois dans ce cas qu'il enserre le bébé et l'étouffe. C'etait un garçon malgrés les augures de Nebisa, la science d'Avalon n'était plus ce qu'elle était .

L'enfant etait de belle couleur,tonique, il pressa naturellement son doigts, et laissa exprimer à l'arrivé de l'air dans ses bronches un cri naturel de douleurs.

Il pris le cordon, le plia à 5 et 15 cm puis tendis la lame à Has..

Vous coupez d'un seul geste sur les deux, je vous les tiens, puis vous le prendrez et le nettoierais avant de le poser sur le ventre de la mêre, prenez garde au niveau du cou, les muscles ne peuvent encore tenir correctement la tête.

Puis à Alex:

C'est un garçon ma cherie, et il se porte trés bien, il vous rendra fier j'en suis certain..

Je vais t'embeter encore un peu , je dois te recoudre et te nettoyer avant que Aloïs veuille le faire, et aprés on te portera dans la chambre pour te reposer et reprendre beaucoups de force, je te donnerais ce qu'il te faut pour ça.

visiteur Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 26/08/2007

Les gouttes avaient distillé leur effet anesthésiant assez rapidement, et les douleurs avaient été moins fortes. Alexaria avait pu alors obéir aux ordres du médecin, et la pression s'était brusquement relâchée lorsqu'elle avait senti Dragonet sortir le petit être.

Son premier cri fut alors libérateur et la Vicomtesse se laissa retomber sur la couche de fortune, cédant enfin à l'émotion qui lui serrait la gorge. Des torrents de larmes dévalèrent ses joues pâles et des sanglots secouèrent son corps endolori.

Ils avaient réussi. Son fils était né, vigoureux et en bonne santé. Elle n'aurait pu y arriver sans la présence de Dragonet à ses côtés. Le médecin avait su trouver les mots et le ton qu'il fallait pour lui faire prendre conscience de l'urgence. Sans quoi, ni elle ni l'enfançon n'auraient survécu.

Tournant la tête, elle posa son regard sur le nouveau père qui semblait perdu.

Félicitations...

visiteur Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 23/09/2007

l'enfant, la lame, la mère, Dragonet Nebisa, tout se mêle dans un flou étrange, percé uniquement par le cri du nouveau né, qu'il sent sous sa main un instant, palpitant de vie. Un regard, fugitif, croise le sien. Machinalement, il compte doigts et orteils, pose une main et sent le petit coeur battre. La vie!
Bizarrement, c'est sa vie qui repasse dans sa mémoire. Le jour où il part de chez lui, ses premiers émois, son refus de fonder famille puis son inquiétude, l'âge venant, de le faire avant qu'il ne soit trop tard, sa vie à Ventadour et....
- Tu es Hannibal Martial Saincte Merveille, mon fils. Quiconque dira le contraire sera dans le mensonge et la tromperie.

Une nouvelle fois, le regard myope de l'enfant croisa le sien, probablement guidé par sa voix. Ce fut le moment qu'il attendait. Une reconnaissance dans son coeur, voilà, son fils venait de s'y loger, confortablement, avec ses aises même, il prenait beaucoup de place tout a coup.
Il le reposa, sur le sein de sa mère, caressa le front humide de celle ci, chercha le regard du medecin qui continuait d'oeuvrer, y vit un signe rassurant.
Enfin il embrassa Alexaria légèrement, mêlant une larmes aux siennes.
- Il est beau et fort comme sa mère, il gueule comme son père!

visiteur Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 26/08/2007

La rencontre du père et du fils serra son coeur. Leurs regards s'étaient croisés et semblaient unis pour l'éternité.

Lorsqu'il déposa l'enfançon sur elle, les larmes revinrent, aussi fortes et incontrôlables que quelques instants auparavant.

Son crâne était recouvert d'un fin duvet brun, semblable à la tignasse du limousin, et sa peau mate attestaient sans conteste de ses origines. Des Cassel, il avait le nez légèrement retroussé et le menton décidé. La couleur des yeux viendrait plus tard.

Posant ses mains tremblantes sur cette nouvelle vie, elle revit l'insouciance dans laquelle il avait été conçue.
Bien des choses avaient changé depuis. Distance, politiques, soucis diverses et variés, parfois même colère et rancoeur avaient émaillé leurs rares rencontres. La paternité avait même été mise en doute.

Mais peu lui importait aujourd'hui.
Son fils et elle avaient frôlé la mort.
Il releva alors la tête sans cesser de crier. Leurs regards plongèrent l'un dans l'autre.

Bonjour mon fils... Je te promets que rien ni personne ne nous séparera.

Alors, comme s'il reconnaissait la voix qui l'avait bercé pendant des mois, le très jeune Hannibal cessa de pleurer, amenant un sourire ému aux lèvres de sa mère.

visiteur Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 01/10/2007

Rasp avait reçu un pigeon des plus bizarres lui enjoignant de rappliquer au plus vite au domaine de Chabrières, accompagné d’une femme du peuple au balcon bien peuplé…

Il se présenta à l’entrée du domaine accompagné d’une ancienne danseuse reconvertie dans l’élevage de marmots braillards, bien pourvue par la nature, une parfaite Limousine à n’en pas douter !

Personne à l’entrée, il fronça les sourcils, passa le portail, et arriva dans la cour d’entrée où il fut interpelé par le garde de faction.
Descendant de cheval, il désigna la femme derrière lui :

Holà mon brave, je cherche mon frère messire Hasdrupal !
J’amène avec moi une bonne nourrice Limousine pour l’enfant qui vient de naître !

Le garde le jaugea d’un regard méfiant, détailla la femme qui l’accompagnait d’un coup d’œil appréciateur, finit par hausser les épaules et lui désigna le parc.

Rasp plissa les yeux, se disant que ce garde se foutait royalement de lui…

Puis il remarqua une certaine effervescence dans la cour, des domestiques couraient vers le parc, l’air affolé.

D’un pas décidé, il s’engagea dans l’allée, suivant les serviteurs affairés…

visiteur Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 23/09/2007

Hasdrupal vit son frere arriver, précédant une accorte jeune femme dont la plastique ne laissait aucun doute sur ses prédispositions naturelles.
Il se précipita au devant d'eux pendant que le bambin était lavé par le médecin.
Quand il eut fini, un sein miraculeusement rond et laiteux apparut sous le sourire de la nourrice. Hasdrupal quitta sa réserve pour hausser un sourcil appréciateur et cligner de l'oeil a son frere. Il présenta le petit Hannibal Martial à la brave femme qui l'accueillit d'un bras souple sur sa poitrine. Instantanément, la bouche du petit Merveilleux s'approcha du tétin avant de l'engloutir entierement.
Alexaria sommeillait doucettement sous les effets de la drogue et de la fatigue epndant que le Medecin rangeait et nettoyait ses outils.

visiteur Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 01/10/2007

Rasp fronça les sourcils, observant la scène.

Dragonet semblait fort occupé, la mère, très belle malgré son état, était dans les vapes, quant à la comtesse, elle criait et donnait des ordres à qui voulait l'entendre...

Rasp, sur un signe de son frère, recula et partit discrètement...
Arrivé aux écuries, il héla un palefrenier et lui ordonna d'un ton glacial de sceller le cheval noir, celui de Has, qui paraissait avoir le même caractère que son maître.

Puis il enfourcha sa monture, n'attendant plus que son frère...

visiteur Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 23/09/2007

Seul à présent avec la nourrice, le bébé a moitié assoupi par sa terrible lutte pour naître et vivre, Hasdrupal inspira profondément. Il avait une derinère hésitation. Terrible. Qui lui rongeait l'esprit.
Enfin, il secoua la tête, attrapant l'épaule de la jeune Limousine, il la guida vers l'allée.
Il suspendit son pas, se retourna, se pencha sur le visage lisse d'Alexaria qui gémissait dans un demi sommeil.
- Nous serons chez moi. Viens nous voir. lui murmura t il tout bas.

Il suivit à pas de loups la nourrice, le petit Merveilleux chaudement emmitoufflé dans ses bras, et gagna les écuries.
Rasp attendait, Sable sellé et prêt à partir. Il prit son fils, fit monter la nourrice, lui rendit l'enfant qui ne s'eveilla point et monta en croupe.
Lentement, ils gagnèrent la route du retour.

visiteur Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 24/07/2006

Dragonet avait laissé un peu d'espace aux jeunes parents pour se retrouver un peu.

Quand il revint, il ne trouva pas de trace de l'enfant ni du pére, et apperçut par la fenétre deux hommes et une femme s'enfuir.

Il reconnut les deux hommes et compris..Il se rappela de l'époque ou Dolomité aait tenté d'enlever les enfants de neb, et ce qu'il avait été prêt à faire pour les proteger. Il ne connaissait pire lacheté chez un homme que d'imposer ses choix à une femme par la force... si ce n'est excercer aussi cette violence à un enfant.

Son regard se fit dure, mais il décida d'attendre le reveil d'Alexaria.. Mentalement il fit le tour des moyens dont il disposait , de son influence à la cour en passant par la cour des miracles, de certains mercenaire, de la justice légale ou plus expéditive... Et les moyens étaient nombreux.

Ceux qui pensait que Dragonet étaient un perturbateur n'avait pas encore eu son courroux, il pouvait être bien pire parfois..

N Nombre de messages : 599 Date d'inscription : 13/06/2006

Elle s'était absentée pour se changer et préparer quelques linges pour le nouveau né, ses deux garçons de 5 mois n'avaient plus l'usage de leurs vêtements de naissance, quand on la prévint que le Sire Sainte Merveille s'en était allé avec l'enfançon...

A jupons retroussés, Neb se rend auprés de la mére et constate qu'en effet pére et enfant ont disparrut... Alex dormait, était elle au courant de la nouvelle ? Avisant Drago, elle le prit par l'épaule pour l'attirer plus loint, ne se rendant pas compte qu'elle lui broyait l'articulation sous l'effet de la colére...

Explique moi ça... Que s'est-il passé ? Ils se sont mis d'accord ou...

visiteur Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 24/07/2006

D'une voix sourde de colére il répondit:

Son frére est arrivé apparement avec une femme pour l'enfant, cela veut dire que lorsque Has est arrivé, au moment où il prononcé des parôles réconfortante à Alex, il avait déja décidé de venir enlever l'enfant, et il ne la pas fait sur les routes, mais chez toi qui lui offrait l'hopitalité.

Dire que je lui ai laissé coupé le cordon, je sens que cette lâme goutera bientôt d'un autre sang.

je le savais capable de trahir pour acceder au titre de comte, d'en abuser d'une autre pour ses plaisir egoîstes, mais on tombe de plus en plus bas dans le mépris des autres...

Et son frére s'est fait complice de cette acte, c'est la famille toute entiére qui va ressortir souillé de cette acte.

N Nombre de messages : 599 Date d'inscription : 13/06/2006

Je... vais m'absenter un moment... Peux-tu rester auprés d'Alex ? Elle ne doit pas savoir... pas si on peut rêgler le probléme rapidement... Elle a déjà perdu ses filles ainsi... Elle ne supportera qu'une nouvelle fois on lui arrache son enfant... Je fais vite...

Les veines bouillonantes de colére, elle s'eclipse sans attendre vers sa chambre, récupére son épée et quelques "babiole" puis jette sur ses épaules une cape de voyage avant de se rendre aux écuries...

visiteur Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 24/07/2006

Ma place est plus sur le terrain qu'auprés d'Alex et tu le sais comme contre dolo, mais soit , je te laisse un délai, soit prudente et si tu reviens pas avec l'enfant, c'est moi qui m'en chargerais personellement et je viendrais pas le chercher seul, la saincte famille n'aura rien à envier à l'incendie des ysengrins puisqu'ils sont amis.

Pui s'eloignant de nebisa, il pris délicatement Alex et alla la porter dans la chambre, lui donnant un peu de millepertui sous formes de tisane et lui souffla

Dors bien ma belle, tu aura l'occassion de revoir ton fils un peu plus tard, mais là vous devez tout les deux dormir et reprendre des forces..

Tu vas boire ça et dormir un peu.

Il la borda avec tendresse , son visage aimable et serein, son air ne se retransformant que lorsque ses yeux se fermérent enfin.

visiteur Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 26/08/2007

Pousse, Alexaria, c'est urgent !

Elle poussait autant qu'elle le pouvait, mais rien ne se passait. A ses côtés, Hasdrupal la fixait avec colère, et face à elle, Dragonnet lui parlait avec deception.
Le médecin déposa alors sur son ventre un petit corps au teint bleu pâle, sans bruit ni vie.

Tu n'as pas fait ce qu'il fallait! Tu n'as pas écouté ! Il est mort!!!

Tour à tour, elle regarda Dragonet et Hasdrupal qui rianent ensemble en lui jetant un regard cruel.

NON!!!!!

Alexaria se redressa brutalement dans son lit. Essoufflée, en sueur,elle comprit qu'elle avait fait un cauchemard.
Du regard, elle fit le tour de la pièce. Pas de berceau, pas d'enfant.
Sans doute était-il dans une autre pièce avec Dragonet, Nébisa ou son père.
Lançant doucement ses jambes hors du lit, elle se leva avec mille précautions, se sentant bien faible.

Marchant lentement, elle sortit de sa chambre. Des voix montèrent à elle depuis le hall. Un homme qu'elle ne connaissait pas et Dragonet parlaient doucement. Quelques mots lui parvinrent.

...partis vers Limoges...Avec l'enfant...
L'enfant reviendra avant qu'elle ne se réveille... ne doit pas savoir que le père l'a enlevé...

S'appuyant à la rembarde de l'escalier, Alexaria laissa les mots pénétrer son esprit.
Un vent de panique s'empara alors d'elle, tandis qu'un creux douloureux s'installait au creux de son estomac.

Dragonet... Où est-il? Où est mon fils?

visiteur Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 24/07/2006

Dragonet vit alexaria:

Ne t'inquiéte pas ma belle, Has est parti avec, mais Nebisa est derriére lui, elle va le ramener et si elle echoue, c'est moi qui irait..

je suis resté pour que tu aille mieux, car il aura besoin que tu sois forte quand il reviendra. Si tu récupére pas vite, tu sera trops faible pour la nourrir, et j'envisage même pas que tu répande ton sang à cheval, donc tu vas aller au lits et te rendormir , je te donnerais ce qu'il faut pour ça.

C'est le meilleurs moyens de l'aider et apprend à faire confiance, ton fils te reviendra, quelques soit le nombre de corps qu'il faudra laisser pour cela, maintenant au lit et pas de discussion ma belle.

visiteur Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 26/08/2007

Has est parti avec... Has est parti avec... Has est parti avec...

Les mots du médecin résonnaient dans sa tête.
Alexaria s'adossa au mur, tête tournante, jambes flageolantes.

Il était parti... Il avait pris son fils... Il lui avait enlevé ce petit être qui venait juste de naître.
Tout recommençait...
Sebonemo lui refusant le droit de voir ses filles...
Hasdrupal lui prenant son tout jeune fils...

Tu n'es qu'une mauvaise mère... Tu es incapable d'élever un enfant... Tu n'es qu'une traînée... Tu es un danger, non une mère...

Les hommes, les enfants, les lieux, les mots se mélangeaient dans son esprit...
Tout, visages, paroles, tournaient à vitesse prodigieuse devant ses yeux. Elle vit Dragonet monter les escaliers, Augustine hurler en la regardant, ses jambes s'affaisser sous son poids.
....

Puis ce fut le noir.

visiteur Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 24/07/2006

Il l'a pris dans ses bras, d'un geste naturel. Il souria en se disant que Alexaria n'etait pas la seule dame en ce lieu qu'il avait ainsi couché, une mode sans doute, ou le gout du confort..

Il la ramena dans le lit, la coucha aprés l'avoir mis à l'aise, puis la borda doucement, avant de lui faire un baiser sur le front.

Il lui susurra à l'oreille.

Dors bien ma cherie, t'inquiete pas tout va bien se passer..

Il aurais aimer en être si sûr, et jeta un oeil a la fenêtre guettant le retour de neb, de plus en plus impatient.